À cette jeune adolescente qu’on demande ce qu’elle veut faire de sa vie. À cet âge qu’on ne sait même pas qui on est profondément. Cet âge où on se découvre à peine, qu’on découvre ce qui nous fait envie, et surtout, où on est axé profondément sur le plaisir et la facilité. Loin de là notre capacité à nous projeter dans l’avenir à savoir ce qu’on veut faire et devenir comme personne pour les décennies prochaines!

À cette Kassiakim, je lui demanderais de mettre de côté les idées qu’elle se fait d’elle-même.

 

De qu’est-ce qu’elle croit être ou ne pas être. Des échecs et difficultés qu’elle a pu subir. De qu’est-ce qu’elle croit être capable de faire ou non. Je lui demanderais de se remettre à zéro et de réfléchir à ce qu’elle veut être maintenant.

 

De mettre de côté les idées qu’elle se fait sur telle ou telle profession, chemin, voie… mais plutôt de réfléchir à ce qu’elle aime vraiment et à ce qu’elle aspire être comme personne dans la vie; ce qu’elle veut avoir comme impact autour d’elle. Quel genre de journée elle voudrait vivre? Entourée de quel genre de personnes? Dans quel environnement? Dans quel but? Je lui poserais un TAS de questions!

 

Mais, le plus important d’entre tous. Je lui dirais d’essayer.

 

D’arrêter de se mettre de la pression à choisir LE meilleur chemin à tout prix, LA profession qui lui permettrait de s’épanouir complètement. De simplement essayer, tester, découvrir, aimer, détester…Tout, pour dévoiler petit à petit ce qui la ferait vibrer réellement dans sa vie et qui la rendrait heureuse.

Pas pour l’argent, pas pour faire plaisir à ses parents, pas par la pression sociale, pas pour le statut, pas pour la reconnaissance, pas pour la facilité, non. Choisir pour ce qui la ferait vibrer, elle.

Et quand ce choix viendrait à se préciser, je lui dirais de le tester dans le réel. Pas par l’idée hypothétique de ce qu’elle penserait que cela serait. Pas parce que les autres racontent. Pas parce que ses amis iraient là-dedans.

Car, je lui dirais que bien souvent, les idées qu’on se fait diffèrent énormément du tangible, et que personne, sauf elle, ne sait ce qui est le mieux pour elle.

 

À cette jeune Kassiakim de 16 ans, je lui dirais de ne pas faire attention aux opinions des autres.

 

Même aux personnes qui seraient proche d’elle. Je lui dirais que parfois, les gens ne peuvent pas comprendre exactement ce qui se passe dans sa tête, et qu’elle n’as pas à dépenser son énergie à essayer de leur faire comprendre. Que si pour elle, ça l’a du sens, et qu’elle y croit, qu’elle doit apprendre à lâcher prise et se faire confiance.

Je lui dirais que la vie passe si vite, et que plusieurs personnes n’oseront jamais essayer de vivre réellement leur vie de rêve, mais qu’elle, elle n’en fera pas partie.

 

Je lui dirais de ne pas se décourager.

 

Même par les temps les plus durs. Même si elle vivrait plusieurs obstacles, échecs, peines… Même dans les moments où elle se demanderait si tout ça en vaux vraiment la peine. Je lui dirais d’être patiente, et de continuer à travailler fort, tant que sa petite voix lui dirait que c’est le bon chemin pour elle.

Je lui citerais toutes les personnes qui ont réussi dans ce qu’elle veut faire et devenir. Je lui dirais de s’inspirer de ces modèles de réussite, de les analyser, de les modéliser, et lui prouverais que c’est possible… Et qu’elle aussi peut réussir.

Je lui dirais de simplement arrêter d’hésiter, de se poser autant de questions, et de foncer, en enlevant ces barrières invisibles qui lui disent que c’est impossible.

Que la possibilité ne dépend que d’elle.